« Si le ciel m’avait accordé encore dix ans de vie, ou même cinq, j’aurais pu devenir un véritable peintre. »

L’Europe le connaît sous le nom de Hokusaï, mais il changea de signature à de nombreuses reprises, tandis qu’évoluait sa maîtrise artistique. Pratiquant dessin, estampe et aquarelle, l’artiste chercha toute sa vie à atteindre par la perfection des formes la vérité des êtres. Éternel insatisfait, il laisse derrière lui une œuvre qui a influencé autant l’art asiatique que l’art européen. Peut-être parce que la vie vibrait dans chacun de ses traits, comme il en avait manifesté l’ambition ?

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« Ce qui fait vraiment peur, ce sont les fantômes. »

Spectres, yureï, démons et yokaï… Ces créatures plus ou moins infernales sont nombreuses dans le monde asiatique. Les anciennes croyances, jamais oubliées, connaissent à l’aube du XXI^e siècle un regain dans la culture populaire, notamment le cinéma. Pourquoi s’attacher ainsi à les mettre en scène, de quoi de telles émanations sont-elles révélatrices ?

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« Le premier mérite d’un tableau est d’être une fête pour l’œil. »

Jeune, Eugène Delacroix aspirait à la reconnaissance, mieux, à la gloire. Pari gagné : peintre de la vie moderne et témoin de l’Histoire de son époque, il deviendra le principal représentant de l’école romantique française. Comment, plaçant imagination et mémoire au centre de son travail, est-il devenu le maître français de la couleur ?

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« L’unique différence entre un fou et moi, c’est que moi je ne suis pas fou. »

Pour l’inventeur de la méthode paranoïaque critique, une image contient toujours une autre image. Affirmation qui ne manque pas de nous interroger de la part d’un provocateur qui prenait grand soin de cultiver — et de monnayer — sa propre image. Alors ? Salvador Dali ou Avida Dollar ? Cubiste, surréaliste, mystique corpusculaire ? Qui est vraiment celui dont l’imagination fertile a produit les toiles parmi les plus complexes de l’histoire de l’art ?

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« Tout bonheur en ce monde vient de l’ouverture aux autres. »

Le paranirvâna, la délivrance absolue ! C’est ce que recherchent tous les adeptes de celui qui de ses vies antérieures à son ultime naissance sous les traits de Siddhârta Gautama, a montré le chemin. Tandis que sa doctrine se répand dans toute l’Asie, l’image du Bouddha trouve dans chaque appropriation une interprétation originale. Comment se manifeste-t-elle par des gestes, des expressions, voire la matière dans laquelle elle s’incarne ?

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« Maintenant que nous avons fait toutes ces choses, à vous de les surveiller afin qu’elles restent pour toujours. »

Écorce, toile, peinture végétale ou acrylique : peu importe le support, peu importe la technique quand il s’agit de représenter le temps des origines. Longtemps incompris, ce travail n’a pas vocation à être artistique ou abstrait : il est l’expression même de l’identité des premières populations australiennes. Les traces laissées par les esprits nous permettront-elles de pénétrer la pensée complexe des aborigènes australiens, pour qui le rôle de l’homme est de veiller à la pérennité du monde ?

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Pour quelle raison décide-t-on un jour de se livrer aux aiguilles du tatoueur ? En fonction des époques et des lieux, la réponse varie. Cependant, qu’il soit exhibé ou tenu secret, le tatouage se conçoit toujours comme une interface entre soi et les autres, un langage par lequel on revendique tantôt son originalité, tantôt son intégration à un groupe. La découverte de cette pratique tant culturelle qu’artistique tout autour du globe permet-elle de comprendre pourquoi elle est universelle ?

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« Tenu de choisir entre la mort et la vie, choisis sans hésiter la mort. Rien n’est plus simple. Rassemble ton courage et agis. »

Avec leurs armures impressionnantes, leur escrime fondée sur la rapidité et la précision et leur code de l’honneur exigeant, les Samouraïs enflamment encore aujourd’hui l’imaginaire collectif. Mais que connaît-on vraiment de ces guerriers tantôt flamboyants, tantôt crapuleux, qui ont aussi su introduire l’art et le raffinement au cœur de leur mode de vie ?

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« Je commence un tableau et je l’achève. Je ne pense pas à l’art pendant que je travaille, j’essaie de penser à la vie. »

Dix ans : telle est la durée de la fulgurante carrière de Jean-Michel Basquiat, commencée sur un lit d’hôpital et interrompue par une overdose. Dix ans pendant lesquels il passe du graff à la toile, de la rue aux galeries, de SAMO à Basquiat. En quoi ce pionnier de l’art urbain, mélangeant les univers et en confrontant les symboles américains à une négritude revendiquée, marque-t-il une étape importante de l’art contemporain ?

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« Les titres ne sont pas des explications et les tableaux ne sont pas illustrations des titres. »

Pour Magritte, un tableau est davantage qu’une image, un titre davantage qu’un texte. Se méfier des évidences, n’est-ce pas partir à la découverte de la réalité des choses ?

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