Pourquoi la tombe du physicien Rumford est-elle aujourd’hui un cénotaphe ?
Refuge des élites intellectuelles européennes qui fréquentent les salons de Madame Helvétius ou de Madame de Boufflers, Auteuil devient au siècle des Lumières une campagne en vogue, lieu de rencontre de tous les talents. Déjà dans le passé, Molière et Racine y avaient leurs habitudes.
Flânons dans ce quartier de Paris qui à bien des égards conserve son caractère de village avec son petit cimetière, mais qui fut également à la pointe de la modernité quand Guimard l’investit, pour y édifier notamment son manifeste, le Castel Béranger .
La visite guidée de quartier dure 2 h.
© Les Têtes de l’art – visites
Modelée par le tracé de la Bièvre, dotée de spécificités géologiques dont elle tire parti, à l’écart de l’agitation de Paris, la butte aux Cailles a su conserver son caractère villageois, malgré l’urbanisation des dernières décennies.
Né de la nécessité d’alimenter en eau et en matériaux lourds un Paris en constant développement, le canal Saint-Martin devient aujourd’hui un lieu de promenade prisé des Parisiens. En pleine mutation, le quartier conserve néanmoins de nombreux témoignage de son passé populaire, à commencer par le célèbre Hôtel du Nord.
Empruntons les raccourcis reliant les principaux quartiers de la rive droite, témoins du Paris d’avant Haussmann. Temples du commerce, galeries de loisirs, de plaisirs et de lecture, ils sont la scène du théâtre de la vie bourgeoise. Panoramas, Véro-Dodat, Vivienne ou Jouffroy sont les noms de ces passages qui résonnent encore des pas des Parisiens en quête de la boutique qui fera leur bonheur.
L’ancienne emprise de l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés, lieu d’agitation intellectuelle dès le Moyen-Âge, devient après la Seconde Guerre mondiale le quartier des existentialistes se réclamant de Sartre tandis que le soir les amateurs de jazz fréquentent la cave du Tabou.
Sur les pentes de la montagne Sainte-Geneviève, à la limite extérieure de Paris, deux populations se côtoient : d’une part les religieux de l’abbaye de Sainte-Geneviève, d’autre part la joyeuse population qui fréquente les tavernes des environs de la place de la Contrescarpe. Intégrées dans la capitale, la rue Mouffetard et ses voisines conservent encore des témoignages de cette époque.
